Patrimoine bâti
Mais avant de vous faire découvrir ces édifices, remontons l’Histoire :
A l’origine, deux bourgs : Pougne et Hérisson.
Le nom de Pougne proviendrait du latin pugnus, qui signifie poing, puis par dérivation du mot pugnax qui signifie belliqueux, combatif.
Le nom de Hérisson proviendrait du germain heric qui signifie camp militaire.
Les bourgs de Pougne et de Hérisson forment la commune de Pougne-Hérisson depuis 1801.
Le château de Hérisson
Le château de Hérisson est mentionné dans des archives au début du XIème siècle. Au Moyen-Age, les cités de Pougne et de Hérisson sont florissantes avec la tenue de marchés, de foires et le passage de nombreux pèlerins. Le château de Hérisson appartient alors aux comtes de Parthenay et plus particulièrement à la famille D’Argenton.
L’église Saint George de Hérisson, d’abord chapelle du château puis église paroissiale du bourg, le prieuré Saint Jean à Hérisson, ainsi que l’église Notre-Dame de Pougne, sont confirmées auprès de l’abbaye de Bourgueil au XIIème siècle.
Racheté par la municipalité en 2008
Le château de Hérisson a été racheté à un particulier par la municipalité en 2008. Depuis, des travaux de sécurisation et de rénovation sont en cours en partenariat avec l’architecte des Bâtiments de France puisque le château est également classé monument historique.
Pour l’anecdote, le château de Hérisson a récemment été sélectionné par le Loto du Patrimoine et par la Fondation du Patrimoine de France, et a ainsi pu bénéficier de fonds pour sa sauvegarde et sa rénovation.
Projet
En partenariat avec l’association du Nombril du Monde, la municipalité est aujourd’hui en pleine réflexion pour faire de ce lieu historique, une scène de la culture gâtinaise.
Deux églises et un prieuré
Aujourd’hui, l’église Notre-Dame de Pougne garde une bastide romane à trois pans, un portail gothique protégé par un auvent à colonnes et bancs de pierre, ainsi qu’un clocher carré.
L’église Saint George de Hérisson est aujourd’hui désaffectée. Elle renferme les épitaphes de Jacquette Arouet (1605), arrière grande-tante de Voltaire, et de Charles d’Escoubeau de Sourdis (1704), toutes deux classées aux monuments historiques en 1908. L’ensemble de l’édifice est classé monument historique depuis 1990.
Le prieuré Saint Jean est aujourd’hui une propriété privée.